L’informatique prend une place de plus en plus importante depuis quelques années dans la prise en charge des patients, que ce soit au niveau de la gestion des données patients et des images, des équipements et des stocks, de la gestion du personnel mais aussi au niveau de la démarche qualité.
La mise en place d’un système de gestion de la qualité (SGQ) informatisé n’est en rien une obligation mais permet à la structure d’organiser son système selon une démarche respectant le cycle d’amélioration continue. La plupart des SGQ permettent entre autres de mettre en place une approche processus par le biais d’une gestion structurée :
• De la documentation
• Des audits et évaluations
• Des évènements indésirables et réclamations
• Des revues et réunions
• Des enregistrements
Bien évidemment, la mise en place d’un tel système demande du temps, notamment lors de la mise en place. Les SGQ existants sur le marché ne sont pas des systèmes « clés en main » et ne doivent pas le devenir. Afin d’utiliser au mieux les fonctionnalités du système, il est indispensable de «personnaliser» l’outil lors de sa mise en place, en le paramétrant pour qu’il s’adapte au mieux à l’organisation de la structure (nombre de sites, effectifs, doits et autorisation, …) et en l’incrémentant de sa documentation et de ses trames d’enregistrements.
Cette étape est peut-être la plus importante et il est primordial de ne pas négliger la formation des équipes à l’administration, la gestion et l’utilisation de ce type d’outils.
Car par la suite, ce seront ces équipes qui feront vivre le système en l’alimentant et en le faisant évoluer.
La finalité de ces logiciels étant d’obtenir un système de management de la Qualité pertinent et efficace, pour un service médical rendu optimal.
Les SGQ existants sur le marché ne sont pas des systèmes « Clés en Main » et ne doivent pas le devenir.
Publication dans le journal de la FNMR dans le numéro 463 de février 2023